Hem - projet Tribonnerie 2 - 3ème phase de concertation
Concertation préalable
Pour un autre projet respectant les enjeux écologiques et climatiques
Ce projet dit «La Tribonnerie 2 » envisagé sur des terres cultivées et naturelles de la Tribonnerie entre la rue de la Tribonnerie, le Bd Général Leclerc et la voie rapide (M6d) est un contre sens à tous les grands enjeux actuels.
La construction de 250 à 300 logements sur près de 12 hectares de terres cultivées et naturelles impactera en réalité une zone de plus de 20 hectares.
Un projet qui :
- amènerait près de 600 voitures supplémentaires sur des axes déjà saturés (22 000 voitures par jour sur la voie rapide) ;
- supprimerait des terres cultivées et naturelles à jamais ;
- augmenterait la pollution déjà largement au-dessus de la valeur limite réglementaire (les particules PM 2,5 sont au double de la valeur et les PM 10 les dépasse largement) ;
- élèverait les risques d’inondation (suppression de prairies potentiellement humides, suppression d’une zone tampon à proximité de la Marque) ;
- mettrait en tension les services publics et privés (écoles, absence de transports en commun adaptés, équipements…).
Alors même, que la loi climat a été votée le 4 mai dont l’objectif est de diviser par 2 le rythme d’artificialisation des sols notant que la biodiversité, le réchauffement climatique, le cycle de l’eau et les terres jouent un rôle crucial pour la planète.
Alors même que le SCoT (schéma de cohérence territoriale) de l’arrondissement de Lille a pour objectif de réduire la consommation d’espaces agricoles et naturels.
Alors même que le SAGE de la Marque et de la Deûle a comme objectif la valorisation de la trame verte bleue, la prévention des inondations.
Alors même que le PLU 2 (Plan local d’urbanisme) de la MEL adopté le 12 décembre 2019 rappelle les objectifs d’ « utilisation économe des espaces naturels, la préservation des espaces affectés aux activités agricoles et forestières et la protection des sites, des milieux et paysages naturels »
Pour rappel, la MEL bénéficie d'un des plus faibles taux d'espace naturel national soit environ 15% de son territoire.
Ce projet va donc à l’encontre de toutes ces orientations et objectifs.
Il est à contre sens des enjeux actuels !
« L'artificialisation des sols est aujourd'hui l'une des causes premières du changement climatique et de l'érosion de la biodiversité », dit le ministère de la Transition écologique. La transformation d'un espace naturel en sol artificialisé modifie, voire détruit, l'habitat des espèces animales ou végétales.
Un sol artificialisé n'absorbe plus de CO2 et participe donc à la hausse des températures. Il perd également sa capacité à absorber l'eau de pluie, multipliant ainsi les risques d'inondations.
Sur le plan agricole, l'artificialisation des sols limite la production alimentaire.
Enfin, afin d'être accessibles et fonctionnels, ces terrains nécessitent quantité d'entretien et d'efforts d'aménagement, comme la construction de nouvelles routes.
L’argument principal de la commune de Hem et de la MEL est de pouvoir répondre à une demande de logements, notamment les logements sociaux.
Il existe sur la MEL de nombreux espaces (friches industrielles, friches commerciales, entrepôts…) encore non exploités, à valoriser et sur lesquels des nouvelles constructions ne supprimeraient pas d’espaces agricoles et naturels.
Ces zones doivent être priorisées.
La planification doit se faire aussi de façon régionale ! Pendant que la Métropole Européenne de Lille attire les entreprises, les commerces et l’activité économique et culturelle ; les villes moyennes aux alentours sont parfois à la peine (perte ou stabilisation de la population, manque de dynamisme sur le marché de l’emploi, commerces…).
La MEL n’a pas vocation à devenir une région à elle seule ! Elle ne peut pas se permettre d'urbaniser ses espaces agricoles et naturelles !
Un AUTRE PROJET est possible, répondant aux enjeux actuels et à l'urgence écologique, avec la création d’un grand espace naturel composé de forêts, de prairie et d'un espace de promenade (piétons et vélos), de biodiversité, d’agriculture locale type maraichage bio, qui préserverait les zones humides et la biodiversité, qui laisserait mieux respirer les habitants.
Le PLU 2 bis doit être modifié ; la zone AUDM (urbanisation différée) doit être requalifiée en zone naturelle (NP)
Pour faire entendre votre voix, rejoignez le collectif citoyen «la Tribonnerie autrement» :
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